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Thierry LESEIGNEUR

Découvrez le portrait de Thierry LESEIGNEUR, Président du Stade Sottevillais C.C. Randonnée.

Portrait de Thierry LESEIGNEUR

Nous essayons de rajeunir la section, même si nous sommes classés comme un sport séniors.

Thierry LESEIGNEUR

Bonjour Thierry, pourriez-vous vous présenter?

Je m’appelle Thierry LESEIGNEUR, j’ai 60 ans. Je suis marié, père de 2 enfants et grand-père de 5 petits-enfants. Je suis retraité de la fonction publique et j’habite à Sotteville depuis 26 ans. Je suis Président de la section Randonnée Pédestre depuis 2018. A côté de ça, j’occupe un rôle d’administrateur au sein du comité départemental de randonnée.


Quel a été votre parcours sportif?

Quand j’étais jeune, je faisais du cyclisme en compétition. Ensuite, j’ai fait beaucoup de course à pied. A l’age de 40 ans, je me suis investi à fond là-dedans, et j’ai couru des marathons et des semi-marathons. J’ai fait 2 fois le marathon de Paris, une fois celui de Rouen et une fois celui de Caen.


Comment êtes-vous arrivé au club?

Je suis arrivé au club grâce à mon épouse. En 2015, elle s’est inscrite à la section Rando. Le petit plus était que la section proposait des séjours. Sauf que pour y participer, il faut être adhérent à la section. Donc, je me suis inscrit en même temps que mon épouse à la Rando, alors que ce n’était pas vraiment ma tasse de thé à l’époque. Finalement, je me suis laissé prendre au jeu pendant un an, et ça m’a plu. Aujourd'hui, j’en fais en moyenne une dizaine par mois.


Comment êtes-vous devenu Président?

Je souhaitais m’investir davantage dans le section. Donc j’ai passé des diplômes pour devenir animateur dans la section. Je voulais également apporter des choses en plus. Quand je suis arrivé, le président venait de changer, donc je lui ai donné un coup de main. De ce fait, je suis entré au bureau, avec mon épouse. J’aimais le côté convivial et le partage qu’il y avait, ainsi que d’apporter de nouvelles idées pour essayer de rajeunir la section. Finalement, nous nous sommes rendu compte que ça n’allait pas très bien au niveau de la présidence. Donc lors de l’Assemblée Générale de 2018, je me suis présenté et j’ai été élu. Avec les membres du comité, nous avons redynamisé la section. Nous avons lancé le site internet. Nous avons recréé un sejour au printemps de 4 jours. Ça permet aux personnes avec des revenus moindre, qui ne pouvaient pas participer aux séjours d’une semaine, de participer. Nous avons mis en place un semi-marathon de la marche et des sorties d’une journée. Avant, il y avait des coupures estivales, maintenant nous organisons des randonnées sur la côte normande pendant l’été.


En quoi consiste votre rôle de Président?

Je fais pas mal de choses. C’est une petite section, donc elle est gérée uniquement par des bénévoles. Mon épouse s’occupe du site internet et de l’administratif. Moi, je gère les adhésions, les réunions, le programme et le calendrier, les reconnaissances des randonnées. Je m’occupe également de l’animation des randonnées. Nous donnons des explications sur le patrimoine, des anecdotes, etc. Donc ça prend beaucoup de temps, et le soucis est que les bénévoles sont de plus en plus rares. Nous comptons quand même 120 adhérents dans notre section. Nous essayons de la rajeunir, mais ce n’est pas facile, car nous sommes classés comme un sport séniors. De ce fait, nous avons mis en place une licence jeune pour tenter de rajeunir le public. Cela peut permettre de venir en famille.


Qu’est-ce qui vous plait le plus dans votre rôle?

Ce qui me plait, c’est le management au niveau des animateurs. Il y a également ce côté convivial et le partage avec les adhérents. On essaie de tisser un lien avec eux. En général, les gens se plaisent dans la section et reviennent. Je suis heureux de voir que les adhérents sont contents, même si cela demande pas mal de travail. Nous organisons trois séjours par an, et nous faisons aussi beaucoup de sorties, ce qui nécessite une bonne préparation.


Avez-vous une anecdote à partager?

Plutôt un moment galère, qui a été la crise sanitaire. Tout s’est arrêté autour de nous. Quand il y a eu le confinement, annoncé pour 15 jours, j’ai voulu garder le contact avec nos adhérents. Donc tous les matins, je leur envoyais un mail, avec des mini-jeux, des vidéos, les anniversaires, etc. Je me suis dit que j’allais faire ça pendant 15 jours. Puis après est arrivée la nouvelle que cela allait durer 45 jours. Finalement, j’ai fait ça pendant 55 jours. Plus ça allait, plus j’étais à court d’idées (rires). Mais j’ai eu beaucoup de retours positifs, et les gens attendaient mon message le matin. A la fin de la saison, nous avions organisé un petit événement avec les adhérents. Et à ce moment-là, ils nous ont couverts de cadeaux, pour nous remercier de ce que nous avions fait pendant le covid. Ça nous a vraiment touché.


Pourquoi faut-il absolument rejoindre la section Rando?

Pour qu’elle continue à vivre, qu’il y ait du renouveau, de la jeunesse. La moyenne d’âge de notre section est de 65 ans. Nous voulons attirer plus d’actifs, qui pourraient se passionner pour la randonnée. Nous en faisons le mercredi et le samedi, donc même pour les personnes qui travaillent, elles peuvent venir le samedi. Mon but est de tirer la section vers le haut. Il y a des clubs en Seine-Maritime qui perdent des adhérents. Au lieu d’essayer de se renouveler, ils font des rando douce. Mais de ce fait, ils ont du mal à se renouveler. J’ai toujours voulu faire le contraire et attirer des jeunes. Pour le moment, ça nous réussit, mais ce n’est pas toujours évident. Le bouche à oreille fonctionne plutôt bien, avec des adhérents qui font venir des connaissances. Tous les ans, notre nombre d’adhérents augmente un petit peu.